Bilan 2020
Une année pas comme les autres donnera un top pas comme les autres. Distinguons dans un premier temps cinq films qui seront, une fois n’est pas coutume, exclusivement français :
- A l’abordage (Guillaume Brac)
- Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait (Emmanuel Mouret)
- Le Sel des larmes (Philippe Garrel)
- Un pays qui se tient sage (David Dufresne)
- Un soupçon d’amour (Paul Vecchiali)
Mais je suis allé tellement peu en salles que je pourrais résumer l’année comme ceci :
Films de 2020 vus sur des écrans domestiques :
A l’abordage (Brac) : ***
Un soupçon d’amour (Vecchiali) : **
Nightmare Island (J.Wadlow) : o
Reprises vues sur grand écran :
Outrage (Lupino) ***
Laurel et Hardy : premiers coups de génie (McCarey/Bruckman/Horne) ***
Puis, mes rares sorties en ordre chronologique :
First Love : le dernier yakusa (Miike) **
Le Cas Richard Jewell (Eastwood) **
Dark Waters (Haynes) **
Le Sel des larmes (Garrel) ***
Été 85 (Ozon) **
Hotel by the River (Hong Sang-Soo) **
Effacer l’historique (Délepine/Kervern) **
Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait (Mouret) ***
Un pays qui se tient sage (Dufresne) ***
***
Et citons en vrac tous les merveilleux films enfin découverts cette année :
L’Amour de Jeanne Ney (Pabst)
Mais qu’avez-vous fait à Solange ? (Dallamano)
Toutes les couleurs du vice (Martino)
La Croisée des chemins (Brisseau)
La Croisière du Navigator (Keaton)
Le Dernier Round (Keaton)
L’Étrange vice de Mme Wardh (Martino)
Reminiscence of a Journey to Lithuania (Mekas)
Le Géant de fer (Bird)
Le Gouffre aux chimères (Wilder)
Duel dans le pacifique (Boorman)
Crainquebille (Feyder)
La Noire de… (Sembene)
Visages d’enfants (Feyder)
The World (Jia Zhang-Ke)
Les Révoltés de l’an 2000 (Serrador)
Lucky Star (Borzage)
La Jeune Fille au carton à chapeau (Barnet)
Birth (Glazer)
Coup de cœur (Coppola)
Veneno para las Hadas (Taboada)
Dr Jekyll and Sister Hyde (Baker)
Sueur froide dans la nuit (J.Sangster)
***
Puisque l’année a été si terne en nouveautés, on en profitera pour souligner une fois de plus la richesse de l’édition liée au cinéma. On aura pu ainsi lire des merveilles chez
Laura est nue d’Eric Rondepierre
Tennessee Williams : l’écran sauvage de Séverine Danflous
Le Dormeur de Didier Da Silva
Le Roman de Godard de Michel Vianey
Le Masochisme au cinéma de Jean Streff
Teen Horror : de Scream à It Follows de Pascal Françaix
Sade et le cinéma : regard, corps, violence d’Alberto Brodesco
Cinémiracles, l’émerveillement religieux à l’écran de Timothée Gérardin
La Mécanique Lucas Belvaux de Louis Séguin et Quentin Mével
Mais aussi Soit dit en passant de Woody Allen.
Et ce n’est qu’un petit échantillon… Le cinéma existe encore à travers les livres, c’est déjà une bonne chose. Puisse-t-il revenir dans les salles pour cette nouvelle année que je vous souhaite très joyeuse et heureuse.