Ma précédente note nostalgico-taxinomiste ayant remporté un franc succès, poursuivons si vous le voulez bien, notre voyage dans le temps et penchons-nous sur l’année 1993.

 

A la date du 1er Janvier 1994, j’établissais le classement suivant :

 

1er        Meurtre mystérieux à Manhattan (Woody Allen)

2ème      Smoking/ No smoking (Alain Resnais)

3ème      Les enfants jouent à la Russie (Jean-Luc Godard)

4ème      Ma saison préférée (André Téchiné)

5ème      Le jeune Werther (Jacques Doillon)

6ème      La leçon de piano (Jane Campion)

7ème      The snapper (Stephen Frears)

8ème      Si loin, si proche (Wim Wenders)

9ème      La naissance de l’amour (Philippe Garrel)

10ème    Hélas pour moi (Jean-Luc Godard)

 

Si je devais établir ce classement aujourd’hui, en tenant compte de l’évolution des films dans le flux de ma mémoire et de ceux que j’ai découverts par la suite, il ressemblerait à celui-ci :

 

1er        Smoking/ No smoking (Alain Resnais)

2ème      Le val Abraham (Manoel de Oliveira)

3ème      Les enfants jouent à la Russie (Jean-Luc Godard)

4ème      Meurtre mystérieux à Manhattan (Woody Allen)

5ème      La naissance de l’amour (Philippe Garrel)

6ème      Mad dog and Glory (John Mac Naughton)

7ème      Bad lieutenant (Abel Ferrara)

8ème      Le jeune Werther (Jacques Doillon)

9ème      Un monde parfait (Clint Eastwood)

10ème    Un jour sans fin (Harold Ramis)

 

Pour information (et pour que vous puissiez établir vos propres hiérarchies), sont sortis cette année-là :

Naked (M.Leigh), Dracula (Coppola), Raining stones (K.Loach), Adieu ma concubine (Chen Kaige), Un, deux, trois soleil (Blier), Arizona dream (Kusturica), Bleu (Kieslowski), Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel (L.Ferreira-Barbosa), le maître de marionnettes (Hou Hsiao-Hsien), Tango (P.Leconte), Le temps de l’innocence (Scorsese), Libera me (Cavalier)…

 

Remarques :

Si loin, si proche de Wenders est peut-être le seul film que je renierai  totalement aujourd’hui de tous les tops 10 que j’ai établi. Je ne l’ai pas revu depuis sa sortie mais avec le recul, je pense qu’il n’a pas la grâce (c’est un euphémisme) de l’originel Les ailes du désir.

2003 annonce déjà les trois prochaines années que je considère, avec le recul, comme des crus exceptionnels. Ici, je dois avouer que j’ai eu du mal à me séparer de Téchiné et Campion mais le temps à jouer contre eux (en fait, je n’ai pas revu ces titres précisément mais comme les films suivants de ces cinéastes m’ont un peu déçu, j’ai du évaluer inconsciemment à la baisse leur œuvre complète). De la même manière, j’ai longuement hésité entre Coppola et Ramis et j’ai finalement opté pour le petit poucet, cette comédie sur qui personne n’avait misé à l’époque et qui s’avère, avec le recul, comme l’une des plus belles réussites du genre ces 15 dernières années

 

 

 

 

 

 

                           

 

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