Confessions of a young american housewife (1974) de Joseph W. Sarno avec Jennifer Welles, Rebecca Brooke

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Parmi les nombreuses disparitions de l’année 2010 (vraiment une année noire!), celle de Joe Sarno est sans doute celle qui est passée la plus inaperçue même si notre ami Charles Tatum, à qui rien jamais n’échappe, lui avait rendu hommage ici. Figure de proue de la « sexploitation », le cinéaste débute sa carrière dans l’érotisme au début des années 60 pour se tourner, évolution des mœurs oblige, vers le hardcore à partir des années 70.

Pour ma part, je n’avais vu aucun film du (petit) maître et j’étais assez curieux de le découvrir dans la mesure où il bénéficie d’une certaine réputation chez les spécialistes du genre et que la Cinémathèque lui a même rendu plusieurs hommages.

Il me paraît pourtant impossible de rendre compte objectivement de Confessions of a young american housewife.

Primo, parce qu’il s’agit d’une de ces énièmes programmations bâclées des chaînes câblées qui balancent des films « érotiques » pour appâter le chaland sans le moindre souci des œuvres originelles. Ainsi, si l’on se réfère à la fiche IMDB, le film de Sarno est censé durer 105 minutes alors que je n’ai vu qu’une version d’à peine 70 minutes !

En plus des coupes sombres destinées à permettre la diffusion du film en prime time et qui rendent absolument aberrant le montage ; nous avons eu droit à une épouvantable version française qui réduit à néant toute velléité critique.

Reste deux actrices absolument somptueuses (Rebecca Brooke et, surtout, Jennifer Welles) et une longue séquence d’orgie saphique (seulement quatre femmes) laissant entrevoir les qualités de cinéastes « féministes » présumées de Sarno.

Espérons que nous aurons un jour le loisir de vous parler mieux de ce cinéaste ! 

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