10 ans de blog : 18- Boebis
C’est en 2010 que Louis me contacte pour me proposer d’écrire quelques chroniques pour le site Interlignage. A cette époque, je travaille toujours pour Kinok mais j’accepte avec beaucoup de plaisir la proposition et j’écris ma première critique sur un DVD de Roger Corman.
Louis, qui s’occupe alors de la rubrique cinéma, est d’une patience à toute épreuve avec moi qui n’y entend pas grand-chose à la technique et qui peine avec une interface où les articles sont soumis à la relecture, mis en attente et où le format des photos répond à des critères très précis. Du coup, je garde un excellent souvenir de ces quelques mois passés dans l’équipe de ce webzine. Arrivant avec mes gros sabots, je suis parvenu à faire passer un article sur un film porno (The devil in miss Jones) mais j’ai également pu écrire sur De Palma (Hi, mom !) et Bergman (L’heure du loup). Eclectisme, toujours.
Un des gages de qualité du site, c’est que chaque texte est soumis à la relecture d’un autre membre de la rédaction. C’est ainsi que j’ai fait connaissance avec « Nekkonezumi » (qui peut commencer à s’échauffer car elle ne va pas tarder à venir parader dans ces pages) qui a eu la gentillesse de relire un de mes textes (la plupart, c’est Louis qui s’en est chargé). J’aurais dû, de mon côté, relire quelques textes de mes collègues mais, à ce moment, mon emploi du temps était surchargé et c’est ce qui m’a poussé à arrêter ma collaboration avec Interlignage.
Mais d’autres de mes petits camarades firent partie de cette équipe (Ran et Nolan, Anna…) et c’est donc peu dire que son travail mérite le détour. Quant à Louis, il se consacre désormais à des blogs sur sa passion : la musique du monde en général et la musique brésilienne en particulier.
Un grand merci pour ce petit mot qui me rappelle une autre des belles aventures de ces dix dernières années…
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Parmi les nombreux sites auxquels tu as participé durant ces 10 ans, interlignage.fr ne fut sans doute pour toi qu'une brève parenthèse. Mais pour moi qui m'occupais à l'époque de la modeste rubrique cinéma de ce webzine, ce fut une vraie fierté que de te compter parmi nous.
Je me souviens qu'il y a encore pas si longtemps que ça, on n'admettait avoir un blog ou une "page perso" que tout bas et un peu honteux. Alors, plus que du plaisir que j'ai eu à lire tes critiques durant ces années, je te remercie d'avoir participé à faire des blogs l'espace le plus vivant et passionnant de la cinéphilie et des discussions culturelles, dont je peux désormais m'enorgueillir de faire partie.