10 ans de blog : 3- Raphaël Juan
Une de mes grandes fiertés de ces dix ans de blog, c’est d’avoir un jour donné l’envie de voir à deux respectables lectrices, plus âgées que moi me semble-t-il, et pas forcément « cinéphiles », une anthologie de petits films pornographiques de la « Belle Époque » regroupés sous le titre Polissons et galipettes. Un des grands plaisirs du blog, c’est effectivement d’échanger avec des personnes qui ne connaissent pas forcément très bien le cinéma et que j’ai parfois réussi (du moins, j’ose l’espérer) à intéresser.
Cette introduction est un peu hors-sujet puisque Raphaël Juan connaît visiblement bien le cinéma. Mais, sauf erreur, ce n’est pas quelqu’un qui fréquente assidument les « réseaux cinéphiles » et qui commente régulièrement sur les blogs. Je l’ai rencontré il y a peu sur Facebook et il a eu la gentillesse de me concocter ce petit hommage. En cherchant un peu sur Internet, j’ai trouvé un autre point commun avec lui puisqu’il a écrit un article pour la revue Éléments sur un roman que j’ai beaucoup aimé : L’homme qui arrêta d’écrire de Nabe.
Un grand merci, donc...
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Le blog du Dr Orlof est un des très rares que je lise régulièrement. Certes je suis assez amateur de ciné mais une telle prolixité - dans son sens original latin: prolixus « qui se répand abondamment » - m'épate; il ne me viendrait jamais à l'esprit d'écrire autant, pour tout le monde et gratuitement ! Je pense que ça doit lui plaire, mais quel invisible effort ! Le meilleur est qu'il a à peu près les mêmes gouts que moi. Anarchisme espiègle, tentation pour les profondeurs de l'âme (ou ce qui en fait office), foisonnement des références sont ses douces qualités. Je dis douces car il n'a pas l'air d'être méchant, n'est jamais malveillant et quand il égratigne ça a l'air sincère. Bref, on a l'impression d'avoir affaire à un gentleman qui nous apprend des choses et avec qui on peut facilement confronter ses impressions, quelqu'un dont on peut suivre les conseils cinématographiques sans trop se casser la tête. Et c'est ce dont on a besoin. Merci, et comme le disait Francis "Bonjour chez vous".