Cinématon 931-941 (1987) de Gérard Courant

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Elena Sofia Ricci Cinématon n°940

 

Avant notre rendez-vous hebdomadaire avec Dario Argento, nous avons terminé en compagnie de Gérard Courant le séjour à Rimini. Je crois que je vais d’ailleurs me contenter d’une simple énumération dans la mesure où les Cinématons du jour ne présentèrent pas d’originalité notable.

On débute néanmoins avec un grand du cinéma italien, le regretté Mario Monicelli (n°931) toujours très élégant et avec beaucoup d’allure à plus de 70 ans. Puis c’est au tour du moins connu (il fut néanmoins assistant d’Antonioni) Francesco Maselli (n°932) d’entrer dans la ronde du Cinématon. Entre deux cinéastes « internationaux » (le danois Henning Carlsen, n°933 et le portugais Paulo Rocha, n°938 – la tête posée au centre d’une bouée-), le spectateur peut également croiser le producteur Luigi de Laurentiis (frère du plus célèbre Dino) à la borne 934.

Reste deux portraits un peu plus relevés que les autres. Celui du comédien espagnol Imanol Arias (n°937) dont le visage est violemment frappé par la lumière crue du soleil italien. Du coup, les contrastes entre zones d’ombre et de lumière sont très marqués et lui donnent vraiment des allures de « tête de mort ». C’est parfois assez impressionnant.

Moins « traumatisant » mais plus frustrant, le portrait de la belle Elena Sofia Ricci (n°940) qui est visiblement topless sur la plage où elle se fait filmer. Mais malheureusement, elle ne laissera pas aux spectateurs le loisir de confirmer cette supposition et se contentera de jouer innocemment avec un ruban.

Face à des portraits comme celui-ci, on se dit que Courant aurait peut-être du opter pour le plan rapproché taille (ou poitrine) plutôt que pour le gros plan, ne serait-ce que pour encourager les vocations exhibitionnistes de ses modèles… 

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