Cinématon 2041-2070 (2003) de Gérard Courant

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Luc Lagier Cinématon n°2041

 

On poursuit notre marathon avec une étape qui s'est révélée, une fois n'est pas coutume, un peu monotone. Il faudrait néanmoins nuancer : si les portraits tournés par Gérard Courant lors d'un festival à Montpellier ne nous ont pas beaucoup intéressé, la première partie du parcours nous a permis de mettre des visages sur des critiques que j'ai lus. Nous l'avons donc suivi avec plus d'intérêt.

 

Le problème du festival de Montpellier, c'est que tous les films sont tournés sur un même fond jaune et que les personnalités ne sont pas vraiment connues. Tout au plus peut-on citer le cinéaste algérien Rachid Benhadj (n°2059) parce qu'il a tourné un film avec Isabelle Adjani et le cinéaste serbe Goran Markovic (n°2063) même si je n'ai pas vu son film Serbie, année zéro.

Davantage que celui de Sophie Hossard (n°2065) qui joue avec de la pellicule (elle l'observe attentivement et la découpe parfois), c'est peut-être le Cinématon d'une belle étudiante lettone qui nous a le plus plu (Natalia Svarinska, n°2068) dans la mesure où la lumière finit par disparaître totalement et que le portrait se termine dans le noir complet.

 

J'imagine que c'est par le biais de Sébastien Bénedict que Gérard Courant s'est retrouvé dans une soirée à Villiers-sur-Marne puisqu'on croise la route de Caroline Bénedict (n°2047), une étudiante qui doit être la sœur du critique. Toujours est-il que cette soirée va lui donner l'occasion de filmer deux critiques des Cahiers du cinéma que je lisais à l'époque. On verra d'abord Jean-Sébastien Chauvin (n°2045), qui, contrairement à Bénedict, continue de publier sur son blog (ah comme le temps des blogs « kaywa » semble lointain!) puis Jean-Philippe Tessé (n°2048) qui se contente de tirer sur son clope.

 

Moins critique qu'écrivain de cinéma (on lui doit également l'excellente émission Blow up sur Arte), Luc Lagier (n°2041) pose devant un écran de télévision et regarde le DVD de Mission impossible de De Palma (on sait que Lagier a consacré un livre au grand cinéaste).

Raphaël Bassan (n°2050) se place lui aussi devant un écran. Cet habitué de Cinématon (c'est son troisième passage) effectue un véritable « remake » de son deuxième portrait en posant devant son premier Cinématon qui remonte à...1978 (le n°41). 25 ans plus tard, l'excellent critique de la défunte Revue du cinéma a un peu blanchi mais il n'a pas beaucoup changé...

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