Les fantômes du cinéma
She’s a very nice lady (1982) de Gérard Courant avec Doreen Canto, Kristin Kirkconnel, Marcel Hanoun
Une route enneigée.
Un visage de femme.
Les images d’un « vieux » film (comme le remarquait Godard, on ne parle jamais de « vieux livres » pour désigner les œuvres de Stendhal ou Flaubert)
Les fantômes d’Hollywood.
Une chanson de Marilyn Monroe.
Gene Tierney.
L’Amérique rêvée.
Le silence des origines couplé au grain du Super 8.
Des visages, des figures.
Wagner.
Un cinéaste barbu.
Garrel.
Des sous-titres de films comme des légendes aux amours perdus.
Nico.
Le petit chevalier.
L’obsession de la trace.
Le temps qu’il fait et le temps qui reste.
La fascination de l’enregistrement.
Le cinéma qui ne se rend pas.
Le retour du même.
Une femme qui sort de sa piscine, un sourire radieux éclairant son visage d’ange.
Le langage au-delà des mots.
Toujours Gene Tierney.
Le cinéma comme rêve d’immortalité.
Le monde à travers la beauté d’un visage.
Le soleil.
New York
La beauté décomposée image par image de Gene Tierney.
L’avènement de la Poésie.
She’s a very nice lady…