Cinéma(ra)t(h)on : J-43

Cinématon 891-900 (1987) de Gérard Courant

 

Mireille Perrier Cinématon n°893

J’ai bien conscience que l’épreuve à laquelle je me livre depuis plus d’un mois maintenant à des allures de course en solitaire. Difficile de vous associer puisque ces Cinématons, à quelques exceptions près, ne sont pas faciles à voir. Pourtant, je suis entièrement disposé à satisfaire à vos requêtes et à sélectionner les visages que vous souhaitez voir apparaître en photo ici.

Ainsi, notre ami Vincent regrettait il y a quelques temps de ne pas voir apparaître dans mon compte-rendu quotidien le doux visage de Mireille Perrier (je lui avais préféré Tina Aumont). Aussi suis-je heureux de pouvoir satisfaire aujourd’hui à son désir puisque l’inoubliable héroïne des films de Carax et Garrel refait son apparition dans le film à la borne 893. Sa grâce évanescente et son regard lointain font toujours merveille et l’on pourrait la contempler pendant une heure tant sont fascinantes ces légères modulations qui font de son visage un véritable paysage.  

Outre la présence sensuelle de la comédienne espagnole Nuria Hosta (n°897), l’étape du jour nous a permis de croiser deux journalistes de Télérama (le magazine n’était jusqu’alors pas vraiment représenté dans Cinématon). Le critique d’art Olivier Céna (n°896) a l’air ravi de se faire tirer le portrait (il affiche constamment un grand sourire) tandis que le critique de cinéma (puis de théâtre) Joshka Schidlow[1] hérite du n°900 et nous fait le numéro classique (Ô Jarmusch !) du café et de la cigarette. 

Pour terminer, signalons la dernière apparition (hélas !) de la petite Galaxie Barbouth (n°895) dans Cinématon. La mascotte de Gérard Courant est de plus en plus coquette : elle se maquille consciencieusement avant de se peinturlurer le visage avec toutes sortes de couleurs. En 3 minutes et quelques, la petite fille est devenue une véritable artiste plasticienne !

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[1] Je découvre qu’il possède un blog : voir ici

Comments

[Vincent]

Et bien merci beaucoup. la photographie est ravissante et comme tu dis, on pourrait la regarder des heures... Que le navigateur solitaire sur les mers courantes ne se fasse pas de soucis, son
épopée est suivie avec ferveur