Cinématon 1351-1365 (1990) de Gérard Courant

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Daniel Martin Cinématon n°1356

 

Pour notre retour aux affaires courantes (ah ! ah !) après une petite pause bien méritée, nous retrouvons le cinéaste en train de sillonner l’Ouest de la France au cours de l’été 1990.

Disons-le d’emblée, on cherche d’abord les têtes connues, les artistes possédant une certaine renommée mais cette quête va vite s’avérer vaine. Du coup, on se rabat sur d’autres éléments des portraits.

Pour ma part, j’ai été sensible à certains décors de bord de mer, notamment lors des deux Cinématons tournés sur des bateaux (à quai puisqu’il n’y a pas de véritable mouvement mais  juste un petit roulis) : celui de Jean-Pierre Angibaud (n°1352) et du pécheur Denis Wahl (n°1355).   

Le portrait de l’ostréiculteur Daniel Martin (n°1356) est aussi assez original puisqu’il se fait filmer sous une douche de plage, tout habillé. L’effet du torrent d’eau sur son visage est assez beau.

 

Je l’ai sans doute déjà dit d’une autre manière mais regarder les Cinématons, c’est aussi faire l’expérience d’une radicale subjectivité alors que le dispositif est, a priori, totalement neutre. Je pense que le portrait du sculpteur Gautier Marco (n°1359) laissera beaucoup de spectateurs indifférents alors qu’il m’a plutôt amusé dans la mesure où cet homme a un petit air de ressemblance avec le professeur d’histoire qui dirigea jadis mon mémoire de maîtrise.

Du coup, j’ai également trouvé des ressemblances en découvrant les deux portraits suivants. Daniel Lhomond (n°1360), un anonyme élu local, a des petits airs du grand Topor tandis que Philippe Chagneau (n°1361) m’a fait penser à Alain Prost.

 

Que j’en sois réduit à songer à des pilotes de Formule 1 est une preuve évidente d’un grand manque de sommeil que je m’en vais combler d’ici peu en vous donnant rendez-vous ici même très prochainement…

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