C’est parti pour le bilan de l’année 2006 !

 

 

 

1er       Cœurs (A.Resnais)

2ème       Le caïman (N.Moretti)

3ème     Les lumières du faubourg (A.Kaurismäki)

4ème     Volver (P.Almodovar) 

5ème     Les anges exterminateurs (J.C.Brisseau)

6ème       Flandres (B.Dumont)

7ème     L’ivresse du pouvoir (C.Chabrol)

8ème     Les infiltrés (M.Scorsese)

9ème     Scoop (W.Allen)

10ème   Pompoko (I.Takahata)

            Nausicää (H.Miyazaki)

 

 

               

 

 

***

Premier constat : pour moi, l’année 2006 a été particulièrement riche pour un cinéma français que je trouve généralement assez pantouflard et qui me déçoit souvent depuis quelques années. Il est rare que je place quatre films français dans mon top 10 et cette année, j’aurais pu aussi distinguer le délicieux Changement d’adresse d’Emmanuel Mouret sans parler de tous ces films que j’ai trouvés intéressants même s’ils me paraissent pas totalement aboutis (Bled number one, la trahison, Lady Chatterley, Avida voire même l’assez sympathique Quatre étoiles). Revers de la médaille, la plupart des plus mauvais films de l’année (Honoré, Benguigui, Bonitzer, Cantet) sont également français. Mais nous n’insisterons pas puisque nous avons décidé d’attaquer l’année 2007 de bonne humeur !

 

 

 

Sinon, ce classement révèle que je persiste, même inconsciemment, à croire encore en la « politique des auteurs » puisque je place très haut les derniers opus des grands cinéastes européens qui représentent à eux-seuls la vitalité des cinématographies de leurs pays respectifs (Moretti pour l’Italie, Almodovar pour l’Espagne, Kaurismäki pour la Finlande). Idem pour le cinéma américain auquel je reste attaché par le biais des grands « ancêtres » : Scorsese, Allen à qui j’aurais pu joindre Spike Lee (revenu plutôt en forme avec Inside man), Terry Gilliam (pour le sous-estimé Tideland) ;  Malick et De Palma quoique leurs films me soient apparus un brin malades.

 

 

 

            Dernier constat : la quasi-absence d’un cinéma asiatique que je porte généralement aux nues. Heureusement que d’anciennes animations des maîtres japonais (Miyazaki, Takahata) ont été exhumées cette année, sinon, mon top 10 aurait été dépourvu de films extrêmes-orientaux (malgré un accueil dithyrambique, The host ne m’a qu’à moitié séduit et le dernier Kitano est certainement la plus grosse déception de l’année pour moi !)

 

 

 

            Sur ces belles paroles, je vous remercie, fidèles lecteurs, d’avoir suivi mes élucubrations fumeuses pendant toute cette année et je vous souhaite sincèrement une excellente année 2007…

 

 

 

NB : N’hésitez pas à me communiquer vos films préférés de l’année écoulée…

 

 

 

 

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