Grâce soit rendue à l'ami Joachim qui me pousse à revenir un peu sur mon blog en proposant une jolie série de listes à la Nick Hornby. Je prends donc le relais en espérant que mes voisins suivront l'initiative...

 

5 films dont la deuxième vision est meilleure que la première, puis la troisième meilleure que la deuxième puis la quatrième meilleure que la troisième puis la cinquième...

 

Les savates du bon dieu (Brisseau), Dead man (Jarmusch), In the mood for love (Wong Kar-Wai), La véritable histoire d'Abe Sada (Tanaka), Les parapluies de Cherbourg (Demy)

 

5 films que j'ai dû voir trois, quatre, cinq, six fois et plus, mais je  n'aimerais pas trop que ça se sache : 


Tous sont liés à l'enfance et l'adolescence, forcément :


La vie est un long fleuve tranquille (Chatiliez), La moutarde me monte au nez (Zidi), Pour cent briques, t'as plus rien (Molinaro), Re-animator (Stuart Gordon), Trois hommes et un couffin (Serreau)


5 réussites incontestables (qui plus est, signées de grands cinéastes) mais qui ne me touchent pas trop :


L'avventura (Antonioni), Le voleur de bicyclette (De Sica), Ordet (Dreyer), Alexandre Nevski (Eisenstein), Rome, ville ouverte (Rossellini)


5 films qui m'ont laissé de mauvais souvenirs, mais vu le calibre de leurs auteurs, j'ose à peine le dire :


Lancelot du lac (Bresson), Satyricon (Fellini), India song (Duras), Le pas suspendu de la cigogne (Angelopoulos), Mean streets (Scorsese)


5 films réputés mineurs ou oublié, signés par des cinéastes reconnus, mais qui m'ont davantage impressionné que certains de leurs titres emblématiques : 


Mouchette (Bresson), Les gens de la pluie (Coppola), A scene at the sea (Kitano), Les idiots (Lars Von Trier), Monsieur Verdoux (Chaplin)


5 grands chocs cinématographiques malgré les conditions déplorables de leur découverte :

 Quatre nuits d'un rêveur (Bresson, en DVD « qualité » You tube), La grande bouffe (Ferreri sur un petit écran noir et blanc de 10 cm sur 10), Le mirage (Jean-Claude Guiguet, sur la télévision suisse romande : image de très mauvaise qualité, avec une « neige » perpétuelle), Le temps des gitans (Kusturica, en noir et blanc !), Kika (Almodovar, malgré deux abrutis discutant dans la salle pendant les 20 premières minutes du film avant de sortir)


5 films dont j'ai (ou aurais) eu une vision totalement différente selon la période de la vie à laquelle je les ai vus


Grands souvenirs d'enfance ou d'adolescence. Pas revus depuis. Craintes.

The breakfast club (John Hugues), The wall (Alan Parker), Diabolo menthe (Diane Kurys), L'effrontée (Claude Miller), Le cercle des poètes disparus (Peter Weir)


5 films dont j'ai dit à tout le monde que je les avais vus, alors que ce n'était que par fragments, parfois espacés de plusieurs années, au hasard des diffusions télé, de la disponibilité du magnétoscope ou du DVD :


Aucun titre puisque je suis un peu comme Woody Allen dans Annie Hall, je n'arrive pas à me dire que j'ai vu un film à partir du moment où j'ai loupé le générique (même en suédois !)


5 films que tout le monde aime, mais moi j'y arrive pas 

Hôtel du nord (Carné), Gran Torino (Eastwood), La traversée de Paris (Autant-Lara), Le guépard (Visconti), Les chansons d'amour (Honoré)


5 films où j'ai d'abord souffert / été déçu au début de la projection puis au bout d'un moment, whaoooaaaaah :

 

Ma liste ne correspond pas tout à fait à l'intitulé de Joachim car je ne considère aucun de ces cinq films comme des « chefs-d'œuvre ». J'ai plutôt cherché à mettre en valeur des films ayant tout pour me déplaire sur le papier et que j'ai apprécié et eu envie de défendre :


La fabrique des sentiments (Moutout), Irréversible (Noé), Moulin-rouge ! (Luhrmann), Tueurs nés (Stone), Funny games (Haneke)

 

5 films que je continue à défendre bien que signés de cinéastes qu'on adore détester 

 

Cours privé (Pierre Granier-Deferre), Chamanka (Zulawski), Mes meilleurs copains (Jean-Marie Poiré), Manderlay (Lars von Trier), La vie est un miracle (Kusturica)


5 films d'abord aimés puis ensuite rejetés :

 

Un seul correspond vraiment à l'intitulé c'est :

Dupont Lajoie (Yves Boisset),


Sinon, il faut citer deux films qui m'avaient dans un premier temps beaucoup marqué avant de me décevoir beaucoup en les revoyant :

Merci la vie (Blier), La lectrice (Deville)


Et deux films adorés autrefois et que je suis quasiment sûr de détester aujourd'hui :

Subway (Besson), Midnight express (Parker)


5 films d'abord incompris ou rejetés puis ensuite aimés voire adorés : 


Ceux rejetés parce que découverts en classe puis adorés ensuite :

Freaks (Browning), Le dictateur (Chaplin), Alice dans les villes (Wim Wenders).


Rejeté parce que trop symbolique d'une cinéphilie de « parents » (ou de grand-parents)

Psychose (Hitchcock)


Redécouvert à l'aune de l'œuvre des auteurs après une première vision où j'avais presque honte de rire

Dumb and dumber (Farrelly)


Bonus :


5 films dont je me souviens parce que j'étais galamment accompagné dans la salle :


Playtime (Jacques Tati, avec E.), Casino (Scorsese, avec F.), Tout le monde dit I love you (Woody Allen, avec R.), Le monde de Némo (A.Stanton avec C.), Les temps qui changent (Téchiné, avec C.)


5 cinéastes que je chéris plus que tous en ce moment (même si ce ne sont pas forcément mes « préférés »)


Douglas Sirk, Jacques Demy, Kiju Yoshida, Rainer Werner Fassbinder, Claude Chabrol


5 rencontres avec des cinéastes venus débattre de leurs films :


Jess Franco à la cinémathèque (La comtesse noire), Catherine Breillat (Parfait amour), Jean-Claude Brisseau (L'ange noir), Alain Cavalier (Libera me), Otar Ioselliani (La chasse aux papillons)

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