Volem rien foutre al païs (2006) de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe

 

 

 

1-     « Arbeit macht frei » (joyeuse devise qui ornait l’entrée de certains camps nazis ).

 

 

 

Inutile de présenter ici le trublion Pierre Carles qui fut l’un des plus acerbes critiques du système médiatique français (c’est lui qui dévoila l’escroquerie de la fausse interview entre Castro et PPDA) et qui semble désormais reconverti dans une critique plus globale du capitalisme libéral mondialisé et, plus particulièrement, une remise en question assez exaltante de la valeur « travail ». Après l’excellent Attention danger travail où il suivait les traces de quelques déserteurs du marché de l’esclavage salarié tout en pointant certaines pratiques absolument immondes (on se souvient des livreurs de pizzas et des exploités du télémarketing) ; il poursuit sa critique dans Volem rien foutre al païs. Ce « documentaire » se présente sous la même forme que le précédent, montage hétérogène de petits sujets filmés par les réalisateurs et par des extraits variés (ici l’an 01 de Doillon, un film du grand Jan Bucquoy, mais également des extraits de JT, des interviews d’huiles du MEDEF, etc.). Cette fois, le propos va au-delà d’une critique cinglante du travail et tente de montrer diverses tentatives alternatives expérimentées par des individus pour échapper au salariat et aux antidépresseurs.

 

 

 

2-     « Croissance et plein emploi à tout prix et dans tous les sens : l’idéal de Keynes est aussi la devise des cellules cancéreuses. » (Jérôme Deshusses)

 

 

 

Le film s’ouvre sur le discours atterrant de l’immonde Pompidou annonçant le règne grandiose de la concurrence et du libéralisme à tout crin. La peu regrettée charogne prévient également que l’Etat n’est pas là pour encourager à la paresse. Ce qui afflige le plus dans ce flot de bêtises, c’est que nous ne sommes pas sorti de cette idéologie, comme le prouve également le petit clip pétainiste de Sarkozy sur la « France qui travaille » que montrent Pierre Carles et ses acolytes. On ne louera jamais assez ces trois lustucrus d’avoir pris à rebrousse-poil ce discours dominant et d’être parvenu à poser les bonnes questions : pourquoi produire plus ? Pourquoi travailler ? Pourquoi ne pas chercher à s’organiser autrement pour travailler le moins possible ? Etc.

Cinématographiquement, on reprochera au film d’être quelconque. Certes, les petits sujets filmés ne cassent pas des briques et ne se distinguent en rien de vulgaires reportages télé. Par contre, Carles est plutôt un bon monteur (attention aux lapsus) et le film offre des raccourcis parfois assez percutants, comme ce moment où un délégué syndical CGT trahit une fois de plus les ouvriers en se désolidarisant de ceux ayant foutu le feu aux locaux du MEDEF et où le cinéaste enchaîne immédiatement avec une pub Commodore où un patron gifle violemment ses employés.

Il y a également du cinéma dans Volem rien foutre al païs dans la mesure où les cinéastes utilisent le montage comme moyen de questionnement et non comme moyen de manipulation prosélyte. Certes, le film est engagé mais il ne recourt ni à la dramatisation larmoyante à la Michael Moore (« voyez ces pauvres ouvriers brimés par un système »), ni à la bonne conscience gauchisante (dans le style du court-métrage sur les enfants sans-papiers, projeté avant ce film). Ce que j’aime chez Carles, c’est que derrière son flegme ironique se cache un véritable enragé. Il faut le voir foutre hors de ses gonds un sinistre sbire du MEDEF en évoquant devant lui le sort de Georges Besse et expliquer très calmement que les petits sacripans d’action directe (qui pourrissent honteusement dans les geôles de notre belle République française !) n’étaient pas des illuminés mais avaient  un vrai discours politique (même si l’on peut, bien entendu, condamner leurs méthodes qui ne sont parvenus qu’à une chose : renforcer l’Etat). Sur les questions de la violence, de la gratuité (voir ces sympathiques catalans qui reprennent le mot d’ordre d’André Thirion « à bas le travail » et organisent des opérations « je fauche » pour redistribuer des repas à la population) et du système esclavagiste du salariat ; je trouve le film assez pertinent. J’ai été assez ému de revoir le génial Gébé présentant l’an 01 et analysant merveilleusement la façon dont les gouvernements instrumentalisent le spectre du chômage pour éveiller la peur et interdire toute réflexion sur le travail en général et les raisons qui nous poussent à travailler.

 

 

 

3-     «  Seul un gauchiste ou une bête peut vivre de pommes de terre. » (J.P. Manchette)

 

 

 

Si le film séduit par la manière dont il pose les questions (j’aime beaucoup les réactions d’un auditeur aux propos de grands patrons annonçant qu’en notre ère de « progrès », il était archaïque de se reposer sur des acquis sociaux vieux de 30 ans), il m’a moins convaincu par les réponses qu’il donne. Les individus que montrent les cinéastes ne sont pas antipathiques et disent parfois des choses très justes mais cela ne va guère plus loin qu’un baba-coolisme teinté d’écologisme très 70’. Certains vivent en communauté, d’autres se débrouillent pour subvenir à leurs propres besoins. Ils sont très ingénieux mais n’existent-ils pas d’autres solutions que le retour à la campagne (c’est quand même atroce, la campagne ! et ça, le film ne soulève pas le problème !) l’élevage de chèvres et les chiottes sèches ? D’une certaine manière, Carles remet en cause radicalement le travail mais ne propose qu’une façon alternative de travailler sans vraiment remettre en cause l’idée même de production (ce miroir qu’analyse formidablement le déjà très regretté Jean Baudrillard).

 

 

 

 

 

En ces sombres temps où l’idéologie du turbin à vie, payé le moins cher et avec le moins de droits sociaux possibles est en train de nous étouffer sous sa chape de plomb, Volem rien foutre al païs apparaît comme une salutaire bouffée d’oxygène, même si les solutions de rechange qu’il apporte s’avèrent assez décevantes. Mais cela nous permet quand même de nous rappeler que le travail sous la forme que l’on connaît n’est pas une fatalité et que sa remise en question a déjà inspiré les plus grands artistes et penseurs.

 

 

 

Petit florilège pour ne pas oublier :

 

 

 

« Il faut que le prolétariat foule aux pieds les préjugés de la morale chrétienne, économique, libre-penseuse ; il faut qu’il retourne à ses instincts naturels, qu’il proclame les Droits de la paresse, mille et mille fois plus nobles et sacrés que les phtisiques Droits de l’homme, concoctés par les avocats métaphysiciens de la révolution bourgeoise, qu’il se contraigne à ne travailler que trois heures par jour, à fainéanter et bombancer le reste de la journée et de la nuit. » (Paul Lafargue)

 

 

 

« Un citoyen qui donne son travail pour de l’argent se dégrade au rang des esclaves. » (Paul Lafargue)

 

 

 

« Glorifier le travail est vain. Il n’y a pas lieu de béatifier le labeur. Le subir est suffisant. » (Georges Darien)

 

 

 

« Parlez de métiers. Les enfants des villes sont assez maigres pour avoir le droit de vous répondre qu’il n’en existe que des sots. » (René Crevel)

 

 

 

« Le droit au travail, c’est un non-sens. Le monde ne peut être sauvé que si tous les hommes refusent de travailler, car tout homme qui cherche à travailler davantage déséquilibre un peu plus l’économie (…). Il faut apprendre à tous la paresse avec sa beauté difficile. » (Albert Paraz)

 

 

 

« La gauche revendique le plein-emploi pour tous, nous revendiquons le chômage généralisé ! Le monde doit nous entretenir. » (Jerry Rubin)

 

 

 

« Le travail ne rend pas beau. » (Balzac)

 

 

 

« Contre ce dynamisme, il faut donc exalter la plus anti-sociale des valeurs d’insoumission, je veux dire la paresse. » (Raymond Borde)

 

 

 

« Une morale de l’oisiveté, de l’amour, du désir, de la voyance, est à la source des idées efficaces. » (Raymond Borde)

 

 

 

« Et le travail est d’abord une chose embêtante. Il l’est et doit l’être. C’est une duperie de le magnifier. C’est une insulte au Créateur qui fit du travail la grande punition. » (Albert Paraz)

 

 

 

« Le seul progrès, c’est de travailler le moins possible. » (Albert Paraz)

 

 

 

« Les hommes libres d’aujourd’hui doivent refuser tout travail autre que celui de l’esprit. Par dignité, par solidarité, par raison, parce qu’ils ne vaincront pas la crise autrement. Il est urgent de déshonorer le travail. » (Albert Paraz)

 

 

 

« Je ne veux ni travailler, ni me marier. Travail et mariage sont deux institutions contre-nature. » (Albert Paraz)

 

 

 

« L’apologie du travail, c’est, depuis que l’esclavage a disparu de l’Europe occidentale, une vieille idée des classes dirigeantes. Faire croire au monde que le labeur est le meilleur remède à l’emmerdement, voilà le fin du fin de la morale réactionnaire. » (André Thirion)

 

 

 

« Je ne doute pas qu’il faille bien peu d’humanité pour supporter sans dégoût le spectacle du travail » (André Thirion)

 

 

 

« Le travail a été ce que l’homme a trouvé de mieux pour ne rien faire de sa vie. Il a mécanisé où il s’agissait d’inventer une constante vivacité. » (Raoul Vaneigem)

 

 

 

« Apprenez à créer, ne travaillez jamais ! » (Raoul Vaneigem)

 

 

 

« Le travail se révèle en son désastre planétaire pour ce qu’il fut dès l’origine : une destruction de la vie au profit d’une rentabilité qui finit par épuiser la survie. » (Raoul Vaneigem)

 

 

 

« Aucun travail ne vaut la création d’un monde qui nous en débarrassera. » (Raoul Vaneigem)

 

 

 

« Il traitait Adam comme le dernier des derniers et lui infligeait le pire des châtiments qui puissent désoler l’humanité : j’ai nommé le travail. » (Alphonse Allais)

 

 

 

« Avec l’automation, il n’y aura plus de travail, dans le sens courant du terme, et il n’y aura plus de repos, mais un temps libre pour de libres énergies anti-économiques » (G. Pinot-Gallizio)

 

 

 

« C’est en effet du travail que suinte tout ce qu’il y a de plus sordide, de plus visqueux sur cette planète que l’on peut en fin de compte considérer comme une énorme colonie pénitentiaire » (Jacques Sternberg)

 

 

 

« Le labeur quotidien vaut toutes les écoles militaires. Il apprend la discipline, l’obéissance, la platitude, le sens du devoir. Il forme des hommes résignés à tout, élimés, malléables, routiniers, mécanisés, résistants, à peine pensants. Donc de futurs soldats admirablement conditionnés ». (Jacques Sternberg)

 

 

 

« L’homme n’est pas fait pour travailler. La preuve, c’est que cela le fatigue. » (Tristan Bernard)

 

 

 

« L’esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié. » (George Bernard Shaw)

 

 

 

« Le travail, c’est en effet la santé. Mais celle de ceux qui vivent du travail des autres. » (Jacques Sternberg)

 

 

 

« Le travail manuel n’a en soi rien qui soit nécessairement digne, et il est en grande partie absolument dégradant. » (Oscar Wilde)

 

 

 

« De même, l’Humanité passera son temps à s’amuser, ou à jouir d’un loisir raffiné, -car sa destination est telle, et non le labeur- ou à faire de belles œuvres, ou à lire de belles choses, où à contempler l’univers avec admiration, avec enchantement pendant que la machine fera tout le travail nécessaire et désagréable. » (Oscar Wilde)

 

 

 

« Le travail doit être maudit, comme l’enseigne les légendes sur le paradis, tandis que la paresse doit être le but essentiel de l’homme. » (Kasimir Malevitch)

 

 

 

« Rien, humainement, ne justifie l’argent, ni le travail pour quiconque au-delà de deux ou trois heures par semaine au maximum. Tous les travaux non créatifs (à peu près tous les travaux exercés à ce jour) auraient pu être automatisés depuis longtemps. Et dans un système sans argent, tout le monde aurait tout ce qu’il veut, et du meilleur. » (Valérie Solanas)

 

 

 

« Ce qui pourra libérer les femmes de l’emprise masculine, ce sera donc la destruction totale du système fondé sur l’argent et le travail et non l’égalité économique à l’intérieur du système. » (Valérie Solanas)

 

 

 

« Oui ! L’argent est grotesque. Il est temps de s’en passer. Mort au crédit ! Et c’est par la suppression du travail qu’on y parviendra…Il faut liquider le travail pour liquider le chômage. Le jour où l’obligation de travailler sera percée comme un abcès gorgé de pus d’or, la vie bien vidée pourra revivre. » (Marc-Edouard Nabe)

 

 

 

« Quand on ne travaillera plus le lendemain des jours de repos, la fatigue sera vaincue. » (Alphonse Allais)

 

 

 

« Se livrer au travail, c’est ôter à l’amour et son arc, et ses flèches. » (Ovide)

 

 

 

« Je hais le travail au point de ne pouvoir l’exiger des autres » (Scutenaire)

 

 

 

« Un grand travailleur est un pauvre diable qui s’ennuie. » (Louis Scutenaire)

 

 

 

« Le problème qui est posé n’est pas celui de la gestion de l’économie, c’est la suppression pure et simple du travail comme nécessité économique, comme activité parcellaire. Le travail imposé doit être remplacé par les machines automatiques. » (Yves Le Manach)

 

 

 

« Un jour, le projet essentiel apparaîtra clairement : arrêter de bosser. Si tout le monde refusait de travailler pour le Système, alors on pourrait parler de Révolution. Le travail rémunéré justifie toutes les abjections des hommes résignés. » (M.E. Nabe)

 

 

 

« Oui, il devrait être obligatoire de ne pas travailler, de sortir de sa famille et de n’appartenir à aucune patrie. » (M.E. Nabe)

 

 

 

« Je trouve qu’un travail, ça doit rester purement alimentaire, sinon c’est l’invasion. Le type qui prend son travail à cœur, qui adore ce qu’il fait pour gagner sa vie, il est foutu, il n’a plus envie de rien faire d’autre que de gagner sa vie. Il ne peut plus aller dans les bars, lire des tas de livres, parler et baiser avec sa fiancée, jouer aux courses. Il s’intéresse à son travail. Il est foutu. » (Philippe Jaenada)

 

 

 

« On peut (…), s’irriter ou rire de l’idéologie de la chose, qui veut humaniser la prison (et puis quoi encore ? vous allez voir qu’un de ces jours il va y avoir des gens qui parleront d’humaniser même le travail, ça paraît dingue mais je vous le prédis.) » (Jean-Patrick Manchette)

 

 

 

« Ah ! Banquiers, étudiants, ouvriers, fonctionnaires, domestiques vous êtes les fellateurs de l’inutile, les branleurs de la nécessité. Je ne travaillerai jamais, mes mains sont pures. Insensés, cachez-moi vos paumes, et ces callus intellectuels dont vous tirez votre fierté. Je maudis la science, cette sœur jumelle du travail. Connaître ! Etes-vous jamais descendus au fond de ce puits noir ? Qu’y avez-vous trouvé, quelle galerie vers le ciel ? Aussi bien, je ne vous souhaite qu’un grand coup de grisou qui vous restitue enfin à la paresse qui est la seule patrie de la véritable pensée… » (Aragon, lorsqu’il n’était pas encore un répugnant vieillard sénile)

 

 

 

« Je protesterai au passage contre cette façon de voir qui fait du rendement le seul critère de notre condition d’homme. Le ciel ne travaille pas, il joue. Les hommes sont vraiment eux-mêmes lorsqu’ils sont libres ; et si je m’aperçois qu’au travail les hommes sont prétentieux, mais qu’en vacances, ils sont démocrates, je me permettrai d’être en faveur des vacances… » (G.K. Chesterton)

 

 

 

« Quant aux gens qui sont assez vicieux pour travailler sans nécessité, il faut laisser ces malheureux à leur passion, comme ceux qui s’abandonnent à d’autres excès : le travail est aussi funeste, il use aussi vite son homme que la boisson, le tabac ou l’opium… » (Georges de la Fouchardière)

 

 

 

« Si vous considérez les bêtes, Niquette, vous remarquerez que les bêtes joyeuses sont celles qui ne travaillent pas : le moineau sur son toit, le pinson dans son arbre, le papillon parmi ses fleurs, la truite dans son eau fraîche, le chat à son foyer et l’agneau folâtre et le pourceau candide qui jamais ne meurent de maladie. Les bêtes tristes, c’est le bœuf courbé sous le joug, c’est le cheval qui gagne son avoine à la sueur de son front !... Il ne faut pas croire, Niquette, les moralistes qui veulent nous faire prendre le travail pour la liberté : le travail, c’est l’esclavage, et les gens qui sont intéressés à dire le contraire sont précisément ceux qui, ne faisant rien, gagnent leur pain à la sueur du front des autres…Plus tard, ma petite fille, vous ne lirez pas les œuvres d’Emile Zola, qui chanta le travail et ses joies, car ce paradoxe du travail joyeux dénote un esprit particulièrement vicieux, et voilà pourquoi Zola n’est pas un auteur convenable pour les jeunes personnes bien élevées. » (Georges de la Fouchardière)

 

 

 

« Vous autres, bonnes gens, chrétiens de l’Occident, taisez-vous ! ou alors, si vous voulez faire table rase pour vous livrer à une nouvelle expérience, commencez par supprimer le travail. » (Blaise Cendrars)

 

 

 

« Il ne s’agit pas d’affranchir le travail, mais de le supprimer. » (Karl Marx)

 

 

 

« On prend de ces manières à quinze ans et on vieillit sans qu’on les perde. Ainsi moi j’aime pas travailler, ça m’emmerde… » (Aristide Bruant)

 

 

 

« Le travail est probablement ce qu’il y a sur terre de plus bas et de plus ignoble. Il n’est pas possible de regarder un travailleur sans maudire ce qui a fait que cet homme travaille, alors qu’il pourrait nager, dormir dans l’herbe ou simplement lire ou faire l’amour avec sa femme. Le travail peut prendre des tas de formes ; c’est surtout ce qu’on est forcé de faire régulièrement sans en avoir envie, et ce n’est pas encore que ça, mais on le définit bien par des exemples : ce sont les huit heures par jour que le comptable passe à son bureau, les dix heures par jour que le figurant gesticule au studio, les ruisseaux de sueur que le terrassier sécrète sous les poils de son torse brillant. C’est ce qu’on ne peut pas s’arrêter de faire quand on a envie de s’arrêter de le faire. » (Boris Vian)

 

 

 

« C’est tout son temps, toute sa vie que l’ouvrier consacre à l’édification d’un monde absurde et ne le concerne en rien. » (Jean-Pierre Voyer)

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