Quelques classements futiles...
Pour vous faire patienter jusqu’à ma prochaine critique, je vous propose de me risquer aux classements divers que mes aimables lecteurs m’ont suggérés récemment.
Commençons par celui des 10 plus mauvais cinéastes au monde.
Mieux valait taper dans le cinéma mainstream, celui qui a pignon sur rue. Plutôt que de trouver une véritable hiérarchie dans cette nullité, je vais tenter de regrouper ces plus mauvais cinéastes selon des critères précis :
1- Joël Schumacher
2- Jan Kounen
Outre le caractère lourdaud de leur cinéma, c’est l’idéologie nauséeuse de leurs films (l’autodéfense chez Schumacher, la monumentale dégueulasserie d’un film comme Dobermann) qui m’ont fait choisir ces deux zigues en premier.
3- Adrian Lyne
4- Tony Scott
Pour ces deux là, c’est l’horreur absolue des années 80 que symbolisent à merveille ces deux cinéastes pachydermiques. Laideur visuelle constante, esthétique publicitaire et clipeuse : les deux méritent absolument de figurer dans ce classement même si certains de leurs films sont acceptables (l’échelle de Jacob de Lyne)
Dans le même ordre d’idée, je classe volontiers ces deux tâcherons britanniques dont la lourdeur de style et la prétention dans l’esbroufe ont prolongé ces sinistres années 80 dans les années 90. Il s’agit de :
5- Danny Boyle
Et
6- Kenneth Branagh
Pour revenir au cinéma contemporain, nul ne contestera la légitimité des deux dinosaures suivants, incarnation même du cinéma hollywoodien le plus crétin, le plus réactionnaire et le plus honteusement imbibé de nationalisme rance :
7- Roland Emmerich
8- Michael Bay
Enfin, pour ne pas laisser entendre qu’il n’y a qu’un mauvais cinéaste en France, citons l’ignoble
9-Alexandre Arcady pour ces navets colonialistes (le détestable Pour Sacha) ou folkloriques (le grand pardon)
et
10-René Manzor.
Là, c’est totalement lié à ma jeunesse et les plus jeunes ne se souviennent sans doute pas de ces hallucinants navets que sont Le passage (avec Alain Delon, sur une musique de Francis Lalanne, probablement une des plus atroces BO jamais écrites en 100 ans et des poussières de cinéma !) ou 36-15 code père Noël. Manzor est revenu plus récemment au cinéma avec Un amour de sorcière qui prouve définitivement qu’il mérite d’être dans ce classement.
Dans le même genre, j’aurais pu citer dans ce classement Zeffirelli mais je n’ai vu qu’un de ses films, George Miller (car pour faire comme Joachim en citant un film que je déteste alors que tout le monde adore ; j’ai toujours abhorré la trilogie Mad Max que je considère comme une infamie dégoûtante) ou Paul Verhoeven qui lui mériterait plutôt de figurer en tête du classement des cinéastes les plus surestimés du monde !
Pour ne pas vous laisser sur un goût amer de hargne gratuite, je vous propose aussi le classement des 10 meilleurs films qui n’existent pas, sinon dans notre imagination. Etant donné que je n’ai pas de réel talent pour l’invention, je me suis concentré sur les 10 adaptations de roman que j’aimerais le plus voir sur un grand écran :
1- La maison des feuilles (Mark Danielewski) par David Lynch (presque trop évident mais ça serait si beau !)
2- Mort à crédit (Céline) par Bruno Dumont
3- Ubu roi (Jarry) par Jean-Luc Godard
4- Trois filles de leur mère (Pierre Louÿs) par Eric Rohmer
5- La conjuration des imbéciles (John Kennedy Toole) par Jean-Pierre Mocky
6- Les chants de Maldoror (Lautréamont) par Philippe Grandrieux
7- Don Quichotte (Cervantès) par Orson Welles ou Terry Gilliam
8- Les belles endormies (Kawabata) par Hou Hsiao-Hsien
9- Le nouveau monde amoureux (Charles Fourier) par Noël Godin
10- N’importe quel conte de Benjamin Péret par Luis Buñuel
A vous de jouer…
Commençons par celui des 10 plus mauvais cinéastes au monde.
Voilà le genre de défi qu’on pense relever facilement et qui s’avère, au fond, assez difficile (essayez, vous verrez !). Les raisons de détester un film sont souvent multiples et de la même manière que l’ennui qu’on peut éprouver devant certaines œuvres ne signifient pas qu’elles sont mauvaises (pour revenir à une polémique récente, j’admets volontiers que Visconti est un grand cinéaste mais la plupart de ses films me font bailler tandis qu’un navet du style The faculty me paraît absolument nul mais pas «ennuyeux ») ; il est évident que certains «mauvais » films sont également assez délectables. C’est pour cette raison que j’ai renoncé à faire figurer dans mon classement les cinéastes Z (Ed Wood, Phil Tucker, Sam Newfield…) dont l’incompétence notoire est généralement source de nombreux plaisirs déviants. Les distinguer, c’était comme fustiger un mendiant pour les fautes d’orthographe constellant le carton gisant à ses pieds en épargnant les Duras ou Despentes et ceux qui font beaucoup plus de mal à la langue française !
De la même manière, je n’ai pas pu me résoudre à classer les beaufs satisfaits de la comédie franchouillaude (Pécas, Clair, Gérard…) ou transalpine (les horreurs avec Edwige Fenech par exemple…) ; ni les stakhanovistes du porno dont certains sont pourtant des cinéastes «détestables » (Ricaud, Cabanel…).Mieux valait taper dans le cinéma mainstream, celui qui a pignon sur rue. Plutôt que de trouver une véritable hiérarchie dans cette nullité, je vais tenter de regrouper ces plus mauvais cinéastes selon des critères précis :
1- Joël Schumacher
2- Jan Kounen
Outre le caractère lourdaud de leur cinéma, c’est l’idéologie nauséeuse de leurs films (l’autodéfense chez Schumacher, la monumentale dégueulasserie d’un film comme Dobermann) qui m’ont fait choisir ces deux zigues en premier.
3- Adrian Lyne
4- Tony Scott
Pour ces deux là, c’est l’horreur absolue des années 80 que symbolisent à merveille ces deux cinéastes pachydermiques. Laideur visuelle constante, esthétique publicitaire et clipeuse : les deux méritent absolument de figurer dans ce classement même si certains de leurs films sont acceptables (l’échelle de Jacob de Lyne)
Dans le même ordre d’idée, je classe volontiers ces deux tâcherons britanniques dont la lourdeur de style et la prétention dans l’esbroufe ont prolongé ces sinistres années 80 dans les années 90. Il s’agit de :
5- Danny Boyle
Et
6- Kenneth Branagh
Pour revenir au cinéma contemporain, nul ne contestera la légitimité des deux dinosaures suivants, incarnation même du cinéma hollywoodien le plus crétin, le plus réactionnaire et le plus honteusement imbibé de nationalisme rance :
7- Roland Emmerich
8- Michael Bay
Enfin, pour ne pas laisser entendre qu’il n’y a qu’un mauvais cinéaste en France, citons l’ignoble
9-Alexandre Arcady pour ces navets colonialistes (le détestable Pour Sacha) ou folkloriques (le grand pardon)
et
10-René Manzor.
Là, c’est totalement lié à ma jeunesse et les plus jeunes ne se souviennent sans doute pas de ces hallucinants navets que sont Le passage (avec Alain Delon, sur une musique de Francis Lalanne, probablement une des plus atroces BO jamais écrites en 100 ans et des poussières de cinéma !) ou 36-15 code père Noël. Manzor est revenu plus récemment au cinéma avec Un amour de sorcière qui prouve définitivement qu’il mérite d’être dans ce classement.
Dans le même genre, j’aurais pu citer dans ce classement Zeffirelli mais je n’ai vu qu’un de ses films, George Miller (car pour faire comme Joachim en citant un film que je déteste alors que tout le monde adore ; j’ai toujours abhorré la trilogie Mad Max que je considère comme une infamie dégoûtante) ou Paul Verhoeven qui lui mériterait plutôt de figurer en tête du classement des cinéastes les plus surestimés du monde !
Pour ne pas vous laisser sur un goût amer de hargne gratuite, je vous propose aussi le classement des 10 meilleurs films qui n’existent pas, sinon dans notre imagination. Etant donné que je n’ai pas de réel talent pour l’invention, je me suis concentré sur les 10 adaptations de roman que j’aimerais le plus voir sur un grand écran :
1- La maison des feuilles (Mark Danielewski) par David Lynch (presque trop évident mais ça serait si beau !)
2- Mort à crédit (Céline) par Bruno Dumont
3- Ubu roi (Jarry) par Jean-Luc Godard
4- Trois filles de leur mère (Pierre Louÿs) par Eric Rohmer
5- La conjuration des imbéciles (John Kennedy Toole) par Jean-Pierre Mocky
6- Les chants de Maldoror (Lautréamont) par Philippe Grandrieux
7- Don Quichotte (Cervantès) par Orson Welles ou Terry Gilliam
8- Les belles endormies (Kawabata) par Hou Hsiao-Hsien
9- Le nouveau monde amoureux (Charles Fourier) par Noël Godin
10- N’importe quel conte de Benjamin Péret par Luis Buñuel
A vous de jouer…