Buñuel au service de l'anti-France (*)
Tristana (1970) de Luis Buñuel avec Catherine Deneuve, Fernando Rey
Ne trouvez-vous pas scandaleux qu’à l’heure où le suffrage universel a porté au pouvoir d’Etat un homme incarnant à lui seul le Renouveau National, des chaînes de télévision osent encore diffuser sur leurs ondes les œuvres pernicieuses de monsieur Buñuel ? Les véritables patriotes d’autrefois, ceux qui surent se prémunir contre le venin bolchevique ne s’y trompèrent pas lorsqu’ils saccagèrent en 1930 le Studio 28 où était alors projeté l’ignoble l’Age d’or, que réalisèrent ledit triste sire et son compatriote, le métèque Dali.
Passe encore que cet homme ait toujours pu réaliser une œuvre dont la toxicité et l’ignominie ne sont plus à démontrer ; ce que nous persistons à ne pas admettre, c’est les subventions qu’il obtint de la France et de ses contribuables pour tourner ses dernières déjections ! Par bonheur, c’était la France d’autrefois ! La France mutilée par la canaille régicide et corrompue par la vermine socialiste et le communisme ! La France vendue à l’Etranger et au cosmopolitisme international !
Honte à vous, mademoiselle Deneuve, de vous être compromise au service de l’Etranger et d’avoir accepté un rôle aussi dissolvant ! Comment ne pas vous être aperçue que Tristana est l’image même de ce terreau fétide où poussent les fleurs de l’impiété, du blasphème, de l’anticléricalisme, de l’antimilitarisme. Car le métèque Buñuel n’a qu’un objectif lorsqu’il tourne ses images : couvrir de boue la bourgeoisie et ridiculiser les plus hautes valeurs que remettra heureusement à l’honneur notre nouveau glorieux Chef : l’Autorité, le Travail, la Famille, la Patrie !
Certes, monsieur Buñuel est mort mais son funeste exemple doit nous servir de leçon. Le futur ministère des Affaires bougnoules de l’Identité Nationale devra s’employer à éradiquer du Sol Français toute cette canaille venue de l’étranger pour profiter des subsides nationales afin de déféquer leur « art » dégénéré. Il est temps de mettre fin à cette situation honteuse où nos plus grands artistes, zélateur du Renouveau et de la reviviscence occidentale sont contraints de s’exiler pour échapper au bolchevisme du gotha culturel parisien. Oui ! Reviens ici, Marcel G. Dantoc, toi qui armé de ta plume nous sembles désormais le dernier rempart contre les sarrasins et les hordes barbares venues d’Asie ! Toi qui sais si bien combiner le génie de la Race française et la belle fraîcheur de la Civilisation américaine, ce pays magnifique ; tu as ta place dans la vaste entreprise d’assainissement qui se met aujourd’hui en branle. Que reviennent le temps des glorieuses Croisades où toi et tes amis, armés d’une foi inaltérable et d’armes que nous espérons bientôt pouvoir acheter librement, vous pourrez faire triompher le Vrai ! Oui, il est temps de couper les vivres à tous ces parasites qui sucent le sang de la Nation, à tous ces fainéants d’intermittents qui touchent le chômage sur le dos de la France qui travaille et se lève tôt ! À toutes ces petites salles de spectacle qui, partout en France représentent de véritables foyers de subversion et d’anarchisme ! Remettons à l’honneur la véritable Culture française et offrons à nos enfants des concerts de Johnny, de Gilbert Montagné, du nègre de notre ami Doc Gynéco ! Que ce magnifique comédien qu’est Steevy remplace à tout jamais les Samy Bouajilah, les Roshdy Zem ! Dehors le Portos Manoël de Oliveira, le boche Haneke ! Le sang Français des Clavier, Réno en priorité !
Ce n’est pas sans un haut-le-cœur que Tristana nous rappelle cette odieuse époque que fut l’après-68 où tout était permis. Même si, il faut bien le reconnaître, le métèque Buñuel nous épargne les images pornographiques dont il émaillera ses derniers films, cette œuvre reste empreinte d’un érotisme délétère et malsain qui témoigne de l’esprit pervers de son auteur. Encore une fois, la Famille est souillée au profit de la luxure, le Travail est bafoué par l’intermédiaire de Mr Rey et les Valeurs piétinées au profit d’une raillerie qui ne vise qu’à trahir, qu’à dissoudre, qu’à corrompre.
Monsieur Buñuel, nous espérons que depuis les Enfers où vous croupissez, vous pourrez constater que les choses changent et que la France blessée est en train de se relever. Et puisque ensemble, tout devient possible, je vous prie, aimables lecteurs, de criez bien haut avec moi : NON A L’ANTI-France ! A BAS LE COSMOPOLITISME POURRI ! DEHORS LES Métèques ! VIVE LA PATRIE ET LE CINEMA FRANÇAIS ! LA France AUX FRANÇAIS !
PS : Tristana est évidemment un très grand film mais vous aurez remarqué que depuis hier soir, ce blog s’est mis au goût du jour ! Maréchal Nicolas, nous voilà !...
(*) En hommage à la très belle note consacrée à Chabrol par l’ami Hyppogriffe et à la mémoire de Jean-Patrick Manchette…